VOYANCE OLIVIER

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Il est fabriqué avec parfois des années où la voix ne suffit plus. Soit parce qu’elle a déjà tout exprimé, soit parce qu’elle tourne en courbe sans trouver de forme définitive. On sent malgré le acte que quelque chose a envie d’être compris, ou au moins présenté, mais l’oral bloque, hésite, contourne. Dans ces moments-là, écrire se fait une méthode de reprendre contact avec mains. Et c’est la plupart du temps là que s’ouvre l’idée d’une voyance par mail. Non pas notamment une solution de remplacement, mais comme par exemple une voie parallèle, une nouvelle de type d’entrer en rapport avec l’invisible. Ce qui est confié dans une information écrit n’est pas le même que ce qui est dit à voix très haute. Il y a une lenteur, une rigueur, une composition qui modifient immensément le critique à ce domaine posée. On ne traite plus dans l’urgence. On écrit dans la sérénité, avec l'occasion de relire, de dire a nouveau, de se relire encore. Cela permet d’atteindre des parties plus incroyables, de réaliser paramètres qu’on ne percevait pas formellement premier plan de les harmoniser. Ce qui représente la cadence de la voyance par mail, on a cette capacité à confectionner un espace intérieur protégé. On n’est pas en train de trouver une chose à une voix, ni de voir un rythme extérieur. On est seul traits à sa propre rédaction. Et cela varie radicalement la nature de la demande. Ce qui était diffus s'avère plus clair. Ce qui semblait insurmontable prend un modèle. Ce poste silencieux a une connexion particulière. Il rend la patiente actrice de sa personnelle visite. c'est pas une incitation publication dans l’attente d’un soulagement à consulter dans l'immédiat. C’est une construction, mot après mot, de ce qu’on accepte en dernier lieu de découvrir en main. Dans ce barrière, retour que l’on reçoit prend une signification différente. Elle n’est pas une réplique. Elle est un reflet. Et ce miroir, parce qu’il est écrit lui aussi, se fait un support pérenne. On pourrait le décoder une multitude de fois, le faire savoir formuler autrement, y vacciner des jours après. Et fréquemment, ce qu’on n’a pas compris d’emblée se dévoile dans une relecture. L’écrit a cette dévouement : il se transforme comme ce qui le reçoit change lui-même.

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